La gestation pour autrui ou maternité de substitution est une méthode d’Assistance médicale à la Procréation qui se pratique généralement en cas d’infertilité féminine liée à l’absence d’utérus ou à sa déformation. La mère porteuse porte l’enfant d’un couple qui a fourni ses embryons. Elle ne fournit pas une contribution génétique, c’est-à-dire un ovule, mais elle prend en charge le développement in utero d’un embryon, et à la naissance elle remet l’enfant à la « mère génétique » (ou « sociale » en cas de don d’ovocytes) et à son père. C’est également une voie utilisée par des couples homosexuels dans le cadre d’une homoparentalité (deux pères homosexuels élevant un enfant). Si les ovocytes ne sont pas ceux de la mère porteuse, mais d’une autre femme, on sera alors bien dans un cas de « gestation pour autrui ». Inversement, il s’agira d’une procréation pour autrui.
Interdite dans certains pays, dont la France, autorisée dans d’autres, les législations dans ce domaines sont très variables, source de «tourisme médical».