Ecoulements mamelonnaires

L’écoulement mamelonnaire correspond à une fuite de liquide d’un ou des deux mamelons. Il se produit habituellement après un accouchement puisque les seins produisent du lait.
La plupart du temps, l’écoulement mamelonnaire est bénin, mais il faut distinguer:
– les galactorrhées, ou écoulements multi-orificiels bilatéraux, lactescents, parfois abondants ;
– l’écoulement purulent dans un contexte inflammatoire, évoquant une ectasie canalaire compliquée ;
– les écoulements multipores jaunâtres ou verdâtres, évoquant un dysfonctionnement mammaire (sécrétions d’ectasie canalaire ou de mastopathie fibrokystique) ;
– les écoulements uni ou pauci-orificiels, souvent spontanés et récidivants, clairs, colorés ou hématiques, qui eux sont secondaires à une pathologie canalaire. Un fois sur deux, il s’agit d’un papillome. La fréquence d’n cancer dans cette situation est estimée aux alentours de 10% et correspond le plus souvent à un carcinome canalaire in situ.
L’examen doit noter la date, le caractère spontané tachant le soutien gorge, ou provoqué, l’abondance, la localisation (uni-, pauci ou pluri-orificiel, uni ou bilatéral), la coloration (mieux appréciée en étalant quelques gouttes sur une compresse). C’est parfois la pression élective d’un « point gâchette » qui déclenche l’écoulement, il importe alors de le localiser sur un quadrant horaire.
Des controverses persistent sur les critères de définition d’un écoulement pathologique, et surtout physiologique. Classiquement, l’écoulement unilatéral, unipore, non vert, spontané et persistant est considéré comme « pathologique », car il serait associé à un risque augmenté de pathologie sous-jacente.

II-Quels examens complémentaires

A-La cytologie de l’écoulement sur lame. Elle est très classique mais son intérêt est très discuté car presque toujours négative.

B-La mammographie
La mammographie permet de détecter des calcifications. Les macrocalcifications de type bénin, rondes en coquille d’œuf, de localisation rétro-aréolaire sont évocatrices d’un papillome. Mais quand il s’agit de microcalcifications, aucun aspect particulier ne permet d’orienter vers une pathologie canalaire bénigne de type papillome, les microcalcifications des papillomes étant d’ailleurs plutôt d’aspect suspect. L’examen peut mettre en évidence une masse qu’on analysera selon la classification BI-RADS. Ronde et de localisation rétro-aréolaire, elle est évocatrice d’un papillome, c’est d’ailleurs une traduction fréquente.
La négativité de la mammographie lors d’écoulement n’est en aucun cas rassurante sur l’absence de pathologie. La mammographie est normale dans la moitié des cas de papillomes. Les difficultés de détection des papillomes proviennent de leur petite taille, de l’absence de calcification et de fibrose, et de leur survenue plus fréquente dans la tranche d’âge 40-50 ans qui compte le plus de seins denses.
En ce qui concerne la détection d’une lésion cancéreuse ou à risque, à type d’hyperplasie atypique, la sensibilité de la mammographie semle très faible, de l’ordre de 10%. Elle reste cependant le premier examen à réaliser.

C-L’échographie
L’échographie peut montrer une ectasie canalaire (calibre supérieur à 3 mm), concordante avec un (des) écoulement(s) vert(s) ou laiteux. L’échographie peut révéler une masse intraluminale, le problème étant alors le diagnostic différentiel entre papillome, cancer intracanalaire et lésions complexes de mastopathie fibrokystique. Un papillome, même de très petite taille, est souvent vascularisé. Une masse parenchymateuse sera classée selon la classification BI-RADS.
Toutefois le système canalaire n’est vu que de façon discontinue, et les lésions de siège périphérique sont très difficiles à repérer, surtout si elles sont de petite taille. La sensibilité de l’échographie dans la détection d’une lésion non typiquement bénigne serait de 63,2 % et sa spécificité de 84,2 %.

D-La galactographie
Il s’agit d’un examen délicat , prenant du temps et comportant beucoup de faux négatifs avec une faible sensibilité. Elle peut avoir l’intérêt de guider le chirurgien.
L’examen se déroule en salle de mammographie; il consiste à mettre en place un petit cathéter souple dans l’orifice responsable de l’écoulement et à opacifier le canal correspondant. Après injection de produit de contraste dans le canal, des clichés de mammographie  sont réalisés. Il peut arriver que l’examen ne soit pas réalisable en cas de tarissement de l’écoulement ou en cas de rétraction du mamelon. La seule contre indication est l’allergie à l’iode.
La durée de cet examen, clichés inclus, est d’environ 30 minutes. Cet examen peut être désagréable mais il n’est habituellement pas douloureux.
la différenciation entre lésion bénigne et maligne par la galactographie seule est quasi impossible. Elle présente comme autre limitation l’impossibilité de détecter des lésions multiples ou des lésions de canaux différents. Il s’agit d’un examen relativement invasif, long à réaliser avec des complications potentielles.

E-La ductoscopie
Il s’agit d’un examen encore peu développé. on utilise des fibroscopes souples de diamètre infra millimétrique (0,72 mm) pour explorer le système canalaire mammaire. Le fibroscope a un « canal opérateur » qui permet en outre l’aspiration lavage du canal en vue de cytologie. L’insertion de fibroscope est peu douloureuse car le canal secrétant est le plus souvent ouvert. Un gel de xylocaïne peut néanmoins être appliqué au préalable sur la région du mamelon et de l’aréole. mais l’examen est possible sous anesthésie générale en pré ou per-opératoire. En pratique, le canal excrétant est repéré, et son ostium est dilaté avec des dilatateurs lacrymaux. Dix millilitres de sérum physiologique sont instillés à travers le canal opérateur pour dilater le canal galactophorique. Ce liquide est récupéré en fin d’examen en vue d’examen cytologique.
Les canaux normaux apparaissent comme des cylindres de couleur allant du jaune pâle au rose, avec des plis circulaires d’aspect rigide. Les bifurcations des canaux galactophores primaires sont aisément observées. Les papillomes apparaissent comme des masses polypoïdes, se projetant dans la lumière des canaux, jaunes, rouges ou gris cendre. Elles apparaissent solitaires ou multiples, le plus souvent confinées à un seul système canalaire. Plus rarement, il s’agit d’un épaississement étalé de la paroi canalaire, qui en histologie se traduira par une papillomatose diffuse.
Le siège des papillomes est habituellement proximal avec une fréquence qui décroît depuis le galactophore principal, jusqu’aux canaux de 3ème et 4ème ordre. La sensibilité de l’examen serait de 88 % et sa spécificité de 77 %. Valeurs prédictives positive et négative sont respectivement de 83 % et 82 %.
Au total, la ductoscopie représente une alternative intéressante pour évaluer les écoulements mammaires, et décider de l’opportunité ou non de pratiquer une exérèse chirurgicale.
Dans ce cas, elle permet de pratiquer une chirurgie d’exérèse plus économe donc plus respectueuse de la cosmétique du sein.

F-L’IRM
Elle permet de montrer des lésions alors que les autres examens sont normaux. La «ducto-IRM» semble intéressante à développer. la ducto-IRM indirecte reposesur le principe d’hydrographie : les canaux dilatés sont spontanément hyperintenses en T2 et un papillome peut se silhouetter à l’intérieur du canal. La ducto-IRM directe, par cathétérisme du canal en cause et injection, mais l’examen est long et invasif.

III-Conduite à tenir

A-Ecoulement non isolé
Quand l’écoulement est associé à une lésion clinique et/ou à une image radiologique, un avis collégial radio-chirurgical s’impose pour que soit obtenue une certitude anatomopathologique.

B-Ecoulement multipore ou bilatéral
Il ne nécessite pas d’exploration, sauf tout au plus un bilan hormonal avec dosage de la prolactine.

C-Ecoulement isolé
Les patientes de plus de 35 ans bénéficient d’une mammographie et d’une échographie qui restent incontournables malgré leurs limites. Cela dit, une IRM a un intérêt certain. Elle est plus sensible que le bilan conventionnel et peut révéler une prise de contraste correspondant à la lésion responsable de l’écoulement. Une échographie de deuxième intention peut alors mettre en évidence une image en concordance avec l’IRM, faisant l’objet d’une biopsie et/ou d’un repérage préopératoire. Si l’IRM est normale, il semble possible de programmer une surveillance avec nouvel examen clinique dans 4 à 6 mois, sous réserve que le frottis d’écoulement soit normal. Quand l’écoulement est uni-orificiel, vert ou marron-vert, d’allure bénigne, et que le bilan conventionnel est normal ou classé ACR 2 (ectasie canalaire, mastopathie fibrokystique), on proposera une surveillance clinique tous les 4 mois jusqu’à ce que l’écoulement se tarisse, le temps nécessaire étant habituellement de 2 à 36 mois.
Au total, en pratique, Devant un écoulement mamelonnaire unilatéral unipore non lactescent, il est recommandé de réaliser une imagerie du sein par mammographie et échographie mammaire en première intention. L’IRM est l’examen de deuxième intention lorsque les examens d’imagerie standard ne sont pas contributifs.

Devant un écoulement mamelonnaire, lorsque les examens d’imagerie révèlent un signal radiologique ou échographique associé, un prélèvement biopsique adapté à l’image visualisée est recommandé. En l’absence de signal radiologique ou échographique, voire IRM, associé, il faut recourir à la pyramidectomie chirurgicale.

La pyramidectomie consiste à enlever l’arbre galactophotique dont dépend le pore où apparaît l’écoulement. Elle nécessite un repérage préalable précis: par l’imagerie, la ductoscopie et l’injection de bleu en per-opératoire dans le pore en question. l’incision est péri-aréolaire.

L’angiomammographie

L’angiomammographie consiste à coupler mammographie numérique et injection en intraveineuse d’un produit de contraste iodé, afin d’améliorer la qualité des images et donc la détection d’une anomalie. 

Le concept donne des résultats équivalents à une IRM, tout en permettant à la patiente de subir un examen moins long, moins cher, assortie d’une mise en œuvre plus rapide d’un traitement.

Cette nouvelle technique d’imagerie nécessite une modification des sénographes utilisés en pratique clinique pour permettre l’acquisition d’image de haute énergie entre 45 et 49 KVp. On doit leur adjoindre un filtre de cuivre spécial. Il existe actuellement 2 approches techniques différentes : une technique haute énergie temporelle avec réalisation d’images avant et après injection de produit de contraste et soustraction des images et une technique double énergie permettant d’obtenir une image de rehaussement par soustraction d’une image haute et basse énergie. C’est cette dernière qui semble se développer aujourd’hui. cette combinaison des images de haute et basse énergie permet de générer une image contenant essentiellement le produit de contraste qui aura diffusé dans le sein. Les lésions malignes étant fortement vascularisées, elles prendront spécifiquement le produit de contraste.

Cet examen est peu irradiant,  rapide, facile à comparer à la mammographie (mêmes incidences)  et pouvant se faire immédiatement après le couple mammographie-échographie, sans les délais d’attente de l’IRM. Ses indications sont à peu près les mêmes que celles de l’IRM mammaire sauf que l’IRM est non irradiante et sera préférée pour les femmes à haut risque.

Ci dessous, image de carcinome canalaire bien visible en angiomammographie et peu visible sur les clichés standards (clichés S Canale, C Balleyguier, C Dromain . Service de radiodiagnostic, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France):

LISTE CHRONOLOGIQUE DES ARTICLES ET TRAVAUX PARUS DANS LES REVUES SCIENTIFIQUES PÉRIODIQUES

Que faire face à une aménorrhée primaire.

PETER J.

Nouveaux Médecins, supplément du numéro du 10 au 20 novembre 1978.

Que faire face à une aménorrhée secondaire.

PETER J.

Nouveaux Médecins, supplément du numéro du 10 au 20 novembre 1978.

Diagnostic et principes thérapeutiques des fibromes utérins. 

ZAGO J. et PETER J.

Gazette médicale de France, 1978, 85, 11.

Cancers du colon droit.

PETER J. et ROUSSEAU D.

Gazette médicale de France, 1979, 86, 7, 709-712.

Cancers du colon gauche.

PETER J. et ROUSSEAU D.

Gazette médicale de France, 1979, 86, 2, 157-159.

Les complications des avortements provoqués.

BAUDET J. ZAGO J. PICHEREAU D. PETER J. et EYRAUD J-P. 

Encyclopédie Médico-chirurgicale.  Paris.  Gynécologie, 476, A10, 6-1979.

Depuis le vote de la loi du 17 janvier 1975, les complications de l’avortement provoqué ont changé de visage : sans avoir complètement disparu, les graves complications hémorragiques, infectieuses, toxiques et mécaniques de l’avortement clandestin sont devenues beaucoup moins fréquentes en raison de la médicalisation de l’interruption de grossesse.  Par contre, la multiplication des avortements médicaux légaux a montré que l’interruption de grossesse même correctement réalisée, n’était pas exempte de risques.  Le fait que l’avortement soit sorti de la clandestinité a permis, dans une certaine mesure, de répertorier ces complications, d’en apprécier la fréquence et la gravité, et de dépister les séquelles somatiques et psychiques.

Nous envisagerons successivement

– les complications classiques de l’avortement clandestin, caractérisées par les conséquences de la rétention ovulaire ou placentaire septique : hémorragie, infection locorégionale ou septicémique ; par les lésions mécaniques provoquées par l’agent abortif ; par les intoxications produites par un produit réputé abortif.

– Les complications de l’interruption volontaire de grossesse .

Il est essentiel de noter que l’avortement clandestin n’a pas entièrement disparu, malgré la libéralisation légale.  D’autre part, chacune des complications mécaniques, septiques et hémorragiques de l’avortement clandestin peut s’observer dans le cadre de l’interruption légale de grossesse trop souvent abandonnée à des mains inexpertes.

Les stigmates gynécologiques et métaboliques de la ménopause.

PICHEREAU D., BROUQUET J.,  FOCK-YEE F.,  PETER J. et BAUDET J-H.

Gazette médicale de France, 1979, 86, 35, 4047-4054.

Conduite à tenir devant une aménorrhée post-pilule.

BAUDET J-H.,PETER J., GROUSSEAU D., FABRE P., EYRAUD J-P. et PICHEREAU D.

Gazette médicale de France, 1979, 86, 28, 3075-3076.

La contraception féminine.  I/ Méthodes, indications, complications.

BAUDET J-H.  , BROUQUET J. et PETER J.

Gazette médicale de France, 1979, 86,  31,  3549-3558.

La contraception féminine. II/ Complications.

BAUDET J-H. , BROUQUET J. et PETER J.

Gazette  médicale  de  France,  1979,  86,   32,   3693-3701.

Perpectives de la contraception masculine.

BAUDET J-H. , BROUQUET J. et PETER J.

Gazette  médicale  de  France, 1979, 86, 34, 3977-3984.

Comment arrêter l’allaitement maternel ?

BAUDET J-H. , PICHEREAU D. , PETER J. et BROUQUET J. 

Gazette médicale de France, 1979, 86, 33, 3795-3798.

Maladie thromboembolique et grossesse.  Prévention de l’embolie pulmonaire par clip sur la veine cave inférieure. 

BAUDET J-H., CHRISTIDES C., EYRAUD J-P., PICHEREAU D. COLLET D. FOCK-YEE F. et PETER J.

Journal de Gynécologie Obstétrique et Biologie de la Reproduction, 1979, 8, 7, 631-636.

Les auteurs, à propos d’un cas de phlébite pelvienne profonde survenue chez une jeune primipare et qui a été traitée préventivement contre la survenue d’une embolie pulmonaire par la mise en place d’un clip sur la veine cave, discutent :

– des étiologies de celle-ci ;

– de la difficulté du diagnostic en soulignant l’intérêt d’un examen essentiel qu’est la phlébo-cavographie, en ne prenant pas plus de 4 clichés, et sur qui repose l’indication chirurgicale.

Ils rappellent l’intérêt du traitement anticoagulant, en particulier par la Calciparine qui permet une vie quasi normale à domicile et à propos de l’acte chirurgical, la voie d’abord médiane leur semble préférable du fait du meilleur jour opératoire.

La laparotomie transversale sus pubienne avec désinsertion des muscles droits en chirurgie gynécologique.

BAUDET  J-H.,  PETER J., PICHEREAU  D.,  EYRAUD  J-P.

GROUSSEAU D. et FABRE P.

Revue française de Gynécologie, 1979, 74, 12, 703-709.

Les auteurs rapportent 51 interventions gynécologiques ayant utilisé comme voie d’abord l’incision de Bastien.  Comparable sur le plan cutané à l’incision de Pfännenstiel, elle comporte une désinsertion des muscles grands droits au ras du pubis ; la réinsertion se fait sur l’aponévrose antérieure des droits.  L’incision de Bastien permet d’obtenir un excellent jour sur le pelvis, permettent l’ablation aisée de masses pelviennes volumineuses, laissant la possibilité d’agrandissement et ayant un intérêt esthétique indiscutable.  La solidité pariétale s’est avérée tout à fait satisfaisante.  L’existence de lésions suppurées représente une contre-indication absolue à ce type d’incision.

Grossesse ovarienne.  Quatre observations.

BAUDET J-H.  PICHEREAU D., EYRAUD J-P., PETER J., BROUQUET

J. et FOCK-YEE F.

Nouvelle Presse Médicale, 1979, 8, 48, 3976-3977.

The symptoms are suggestive of tubal pregnancy; per-operative findings confirm the ovarian origin of the peritoneal haemorrhage, but the diagnosis can only be ascertained by pathological examination.  The Ovum usually ruptures at an early stage, with haemoperitoneum.  The surgical treatment should, in most cases, preserve the ovary

Strangulation des orteils par les cheveux.  

ALAIN J-L.  PETER J. et MOULIES D. 

Chirurgie Pédiatrique, 1979, 20, 203-204.

Le propos de cet article est d’attirer l’attention sur la possibilité de strangulation d’orteils par les cheveux. le rôle du nid d’ange est discuté, mais le sévice est toujours à évoquer.

À propos d’une observation de diaphragme vaginal avec pyocolpos chez l’enfant.

PETER J., ALAIN J., MOULIES D., TERRIER G. et ALAIN J-L.

Revue de Pédiatrie,  1979, XV, 7, 385-390.

Les auteurs présentent une observation de pyocolpos par diaphragme vaginal chez une fillette de 4 ans. Après un rappel embryologique, ils précisent les signes  cliniques et radiologiques de l’affection qu’il importe de reconnaître pour ne pas réaliser un geste chirurgical intempestif.

Le pyocolpos en est une complication classique de l’hydrocolpos surtout chez l’enfant, malgré sa rareté.Reconnaître précocement les anomalies hyménéovaginales ne présente pas de difficulté si les pédiatres ou les obstétriciens ont l’habitude d’explorer la perméabilité vaginale avec une sonde en gomme lors de l’examen néonatal systématique.Dès lors, ces enfants doivent être suivis tout particulièrement et traités avant la survenue du pyocolpos

De l’usage de la courbe ménothermique en gynécologie courante.

PETER J.,BROUQUET J., FOCK-YEE F., GROUSSEAU D.et BAUDET J-H.

Gazette médicale de France, 1980, 87, 7, 621-624.

Démarche diagnostique devant des hémorragies génitales post-ménopausiques.

BAUDET J-H., FOCK-YEE F., BROUQUET J., PETER J. et EYRAUD J-P.

Gazette médicale de France, 1980, 87, 19, 2377-2380.

Que reste-il des dosages hornomaux en gynécologie à l’usage du praticien?

PETER J., VINCENT G., BROUQUET J. et BAUDET J-H.

Gazette médicale de France, 1980, 87, 27, 3421-3428.

L’insertion basse du placenta (placenta praevia).

BAUDET J-H., PETER J., EYRAUD J-P., VERGERES O. et FOCK-YEE F.

Gazette médicale de France, 1980, 87, 31, 4119-4125.

Les hémorragies contemporaines de la délivrance.

BAUDET J-H.,  RIOUALLON A. POUMIER C., VERGERES O., PETER J. et EYRAUD J-P.

Gazette médicale de France, 1980, 87, 23, 2965-2968.

Que dire en fin de grossesse à une femme antérieurement césarisée?

BAUDET J-H, LEVY-FREBAULT J., PETER J., BROUQUET J. et FOCK-YEE F.

Gazette médicale de France, 1980, 87, 23, 2965-2968.

La douleur en obstétrique.

COLLET D., BAUDET J-H et PETER J.

Gazette médicale  de  France,  1980,  87,  39,  5497-5500.

Le siège, présentation dystocique.

BAUDET J-H., BOUQUIER J-J., PETER J. et EYRAUD J-P.

Les dossiers de l’obstétrique, 1980, 68, 14-49.

Faut-il considérer, contrairement à 1’usage établi, que le siége est une présentation dystocique? Autrement dit, faut-il renoncer à !a voie basse dans les présentations de sièges et recourir à la césarienne systématique ou presque systématique: les femmes admises dans une maternité en fin de travail, avec un siège à la vulve, accoucheraient seules par voie basse.

Cette attitude est jugée excessive par de nombreux auteurs dont l’argument essentiel est le risque encouru par la mère au cours ou dans les suites d’une hystérotomie.  Mais, si ce risque est réel (la mortalité maternelle atteignant 2 pour mille dans les meilleures statistiques), ne doit-il pas être mis en balance avec les dangers qui menacent le foetus en siège dans l’accouchement par voie basse?

Il peut apparaître légitime de préférer dans le siège, aux aléas d’un accouchement par voie basse, la sécurité que donne pour l’enfant la césarienne prophylactique systématique, même au prix d’une légère augmentation du risque maternel.  Quand on songe au drame familial que constitue la naissance d’un infirme moteur cérébral, on peut supposer que les futures mères elles-mêmes accepteraient le danger et l’inconfort d’une césarienne en échange de la certitude de la naissance d’un enfant normal.

Les  hémorragies  génitales  pré  et  post-ménopausiques.

1-De la physiologie à la pathologie.

BAUDET  J-H., PETER J.,  EYRAUD  J-P., VERGERES  0.  et  FOCK-YEE F.

Gynécologie obstétrique  du   praticien, 1980,  7,  11-14.

Les hémorragies génitales pré et post-ménopausiques.

2-Causes bénignes pré-ménopausiques.

BAUDET  J-H.PETER J. ,  EYRAUD  J-P., VERGERES  0.  et  FOCK-YEE F.
Gynécologie Obstétrique  du   praticien, 1980,  7, 15-20.

Les hémorragies génitales pré et post-ménopausiques.

3- Causes bénignes post-ménopausiques.

BAUDET J-H.,  PETER J., EYRAUD J-P., VERGERES 0. et FOCK-YEE F.

Gynécologie Obstétrique du praticien, 1980, 7, 23-25.

Les hémorragies génitales pré et post-ménopausiques.

4-Métrorragies symptomatiques d’un cancer.

BAUDET J-H., PETER J., EYRAUD  J-P., VERGERES  0. et FOCK-YEE  F.

Gynécologie  Obstétrique  du   praticien, 1980,  7,  27-3l.

Les hémorragies  génitales  pré  et  post ménopausiques.

BAUDET J-H., PETER J.,  EYRAUD J-P., VERGERES  0. et FOCK-YEE  F.
Gynécologie Obstétrique  du   praticien, 1980,  7,  33-36.

Le rôle de la prolactine.

BAUDET J-H., PETER J., LEVY-FREBAULT J. et VERGERES 0.

Gynécologie  Obstétrique  du  praticien,  1980,  7,  59-62.

Prolactine et pathologie.  

PETER J., LEVY-FREBAULT J., VERGERES 0., EYRAUD J-P. VINCENT G. et BAUDET J-H.

Gynécologie  Obstétrique  du  praticien,  1980,  8,  53-57.

Estroprogestatifs: oui…, mais lesquels ?

PETER J., VERGERES 0., EYRAUD J-P. et BAUDET  J-H.

Gazette médicale de France, 1981, 88, 1, 21-24.

Que faire devant une pelvi-péritonite d’origine génitale?

BAUDET J-H., PETER J., BROUQUET J. et FOCK-YEE F.

Gazette médicale de France, 1981, 88, 3, 253-262.

Intérêt d’une contraception par progestatifs microdosés dans le post-parfum immédiat.  Etude comparative de trois progestatifs.  À propos de 150 cas.

PETER J., EYRAUD J-P., BROUQUET J., RENAUDIE  J. et  BAUDET J-H.

Rev. franç.  Gynécol.  Obstét., 1981, 76, 11, 719-727.

A propos de 150 cas, les auteurs étudient une contraception par progestatif micro dosée en continu prescrits dans le post-partum immédiat.  L’efficacité contraceptive est excellente.  La tolérance est essentiellement conditionnée par l’existence de métrorragies qui sont  gênantes  dans 47 p. cent des cas.  Ces inconvénients doivent être mis en balance avec l’avantage que représente une prévention efficace de la grossesse.  Trois progestatifs sont étudiés comparativement: le lynestrénol, l’acétate de noréthistérone et le lévonorgestrel.  Le lynestrénol semble être celui qui déprime le moins la lactation; par contre l’acétate de noréthistérone provoque moins de métrorragies.

Traitement des algies pelviennes et du syndrome prémenstruel par la Dihydroergotamine Sandoz.  À propos de 30 cas.

PETER J., LEVY FREBAULT J., et BAUDET J-H.

La Vie médicale, 1981, 23,1577-1581.

Epidémiologie des cancers du corps utérin: le cancer de l’endomètre.

BAUDET J-H., PETER J., EYRAUD J-P., RENAUDIE J. et BROUQUET J.

Gazette médicale de France, 1981, 88, 8, 1013-1016.

Que dire à une femme qui souhaite un stérilet ?

BAUDET J-H., EYRAUD J-P. PETER J. BROUQUET J. et RENAUDIE   J.

Gazette médicale de France, 1981, 88, 14, 1937-1945.

Grossesse extra-utérine bilatérale.  Un cas de superfoetation.

TABASTE J-L., PETER J., CATANZANO G. et GROUSSEAU D.

Nouvelle Presse médicale, 1981, 10, 16, 1333-1334.

L’abord thérapeutique de la douleur en gynécologie.  

BAUDET J-H., EYRAUD J-P., PETER J., FOCK-YEE F., BROUQUET J. et VERGERES 0.

Théorie  et  Pratique  thérapeutiques,  1981,  6,  55-61.

Epidémiologie du cancer du sein.

PETER J.

Médicographie, 1981, 58, 14-16.

La contraception post-coïtale.

BAUDET J-H., PETER J., EYRAUD J-P., VERGERES O. et POUGET X.

Gazette médicale de France, 1981, 88, 35, 3593-3594.

Anticoagulants et grossesse. 

BAUDET J-H., EYRAUD J-P., PETER J., VERGERES 0., POUGET X. et COLLET D. 

Gazette médicale de France, 1981, 88, 31, 4259-4265.

La grossesse après 40 ans.

BAUDET J-H.,  PETER J., EYRAUD J-P.,  VERGERES 0. et

POUGET X.

Gazette médicale de France, 1981, 88, 33, 4673-4640.

  La grossesse des adolescentes.

BAUDET J-H., PETER J., EYRAUD J-P., VERGERES O. et POUGET X.

Gazette médicale de France, 1981, 88, 35, 4925-4931.

Essai du Mucal dans le pyrosis de la grossesse.

PETER J., BROUQUET J. et BAUDET J-H.

Gazette médicale de  France,  1981,  88,  38,  5432-5434.

L’échographie osbtétricale.  Un examen de routine.  

PETER J. et BAUDET J-H.

Médicographie, 1981, 61, 23-26.

Que reste-t-il des dosages hormonaux en obstétrique? 

PETER J. , EYRAUD J-P. , VERGERES 0. , POUGET X. et BAUDET J-H.

Gazette médicale de France, 1981, 88, 39, 5459-5466.

Que dire à une femme qui désire une stérilisation tubaire?  

BAUDET J-H.,  EYRAUD J-P.,  PETER J., VERGERES 0. et POUGET X.

Gazette médicale de France, 1982, 89, 3, 229-236.

L’incontinence urinaire d’effort, cette mal connue.  

PICHEREAU D. et PETER J.

Médicographie, 1982, 66, 17-19.

Diabète et grossesse.  Réflexions  à  propos  de  25  cas.

PETER J., BROSSET Ph., BAZANAN V., VINCENT G., COLLET D., RONAYETTE D., BOUQUIER J-J. et BAUDET J-H.

Rev. franç.  Gynécol.  Obstét., 1982, 77, 1, 17-34.

À propos de 25 cas d’association diabète et grossesse, les auteurs insistent sur l’intérêt d’une parfaite équilibration du diabète, sur la responsabilité de l’hyperglycémie dans la survenue de certaines complications et émettent quelques hypothèses à propos de la genèse des malformations foetales et de la mort in utero.  Ils développent les détails d’une surveillance correcte de la grossesse et du diabète en envisageant les diverses formes cliniques possibles.

Les grossesses prolongées sont-elles dangereuses ?

PETER J., RENAUDIE J., MARCOU A-P., EYRAUD  J-P. et BAUDET J-H.

Gazette médicale  de France, 89, 16, 1819-1824.

Faut-il traiter la ménopause ?

BAUDET J-H., BROUQUET J.,  COMBELLES  J-L.,  PELTIER  J-P., PETER J. et POULHES J.

Gazette médicale de France, 1982, 89, 30, 3581-3584.

Les indications de la césarienne.  A propos de 1000 cas.  

PETER J., MARTAILLE A., RONAYETTE D., COLLET D.et BAUDET J-H.

Rev. franç.  Gynécol.  Obstét. 1982, 77, 3, 175-182.

Cette série de 1 000 césariennes représente une fréquence moyenne de 15,9 p. cent.  La souffrance foetale et les stagnations de la dilatation représentent les deux indications le plus souvent rencontrées.  Les bilans d’Apgar des nouveau-nés sont envisagés en fonction des principales indications.  La mortalité périnatale globale est de 2,6 p. cent et la mortalité maternelle de 2 p. mille.  Une place de plus en plus large a été faite à l’anesthésie péridurale, ce qui devrait permettre de limiter au maximum le risque maternel de la césarienne.

Anticoagulants et grossesse.

BAUDET  J-H., EYRAUD J-P., PETER J., VERGERES 0. et

POUGET X.

Dier informiete Arzt. , 1982, 3, 6, 35-38.

Mise au point sur les récepteurs hormonaux et le cancer du sein.

EYRAUD J-P., MARTIN  P-M., PETER J., VERGERES  0. et

BAUDET J-H.

Rev. franç.  Gynécol.  Osbtét. 1982, 77, 4, 229-232.

Les critères d’hormonodépendance dans les tumeurs du sein doivent être recherchés systématiquement car ils représentent un facteur pronostique essentiel et débouchent sur une attitude thérapeutique logique. Pour le clinicien, seule compte la probabilité d’hormonodépendance oestrogénique: le critère de son état fonctionnel nous est donné par la réceptivité à la progestérone.

Examens utiles et/ou inutiles à demander devant une hémorragie génitale chez la femme adulte.

BAUDET J-H., EYRAUD J-P., PETER  J., RENAUDIE  J. et MARCOU  A-P.

Gazette Médicale de France, 1982, 89, 25, 2991-2994.

L’occlusion intestinale au troisième trimestre de la grossesse.  Une association péjorative. À propos de deux observations d’occlusions intestinales opérées en fin de grossesse.

BROUQUET J., EYRAUD J-P., PETER J., RENAUDIE J., PICHEREAU  D. et BAUDET J-H.

Rev.  Franç.  Gynécol.  Osbtét.       1982, 77, 7-9, 567-570.

Les auteurs rapportent deux observations d’occlusion surprise à la trentième semaine d’aménorrhée.  L’intervention tardive a découvert une perforation dans un cas, une nécrose dans l’autre et l’accouchement d’un prématuré a suivi dans l’une et l’autre observation.  La bibliographie montre l’augmentation progressive du nombre d’occlusions chez les femmes enceintes, ce qui est bien normal si l’on observe la multitude des interventions chirurgicales effectuées.

Le placenta extrachorialis.  Incidence et signification pronostique.

PETER J., DESFARGES F., BROUQUET J.,  RENAUDIE J., CATANZANO G. et BAUDET J-H.

Rev. franç.  Gynécol.  Obstét. 1982, 77, 1, 43-52.

Le placenta extrachorialis représente une anomalie anatomique du placenta souvent méconnue.  Sur une série de 62 cas, les auteurs retrouvent une fréquence de 1,18 p. cent des accouchements.  Deux formes sont à distinguer: le placenta rnarginata qui s’avère être pratiquement asymptomatique et le placenta circumvallata responsable dans 40 p. cent de menaces d’accouchement prématuré le plus souvent incontrôlables par la thérapeutique, dans 21 p. cent des cas de métrorragies en cours de grossesse.  Une revue de la littérature est envisagée.  Malgré les nombreuses théories étiopathogéniques proposées, la genèse du placenta extrachorialis reste mystérieuse.  Enfin, à l’heure actuelle, aucun élément ne permet d’en affirmer le diagnostic avant la naissance.

Conduite à tenir devant une leucorrhée de la femme jeune.  

BAUDET J-H., PETER J., EYRAUD J-P., RENAUDIE J. et MARCOU A-P.

Gazette médicale de France, 1982, 89, 28, 3297-3302.

Les dystrophies ovariennes.

PETER J., EYRAUD J.P., RENAUDIE J., MARCOU A.P. et BAUDET J.H.

Gazette médicale de France, 1983, 90, 19, 1825-1828.

Placenta extrachorialis praevia.  À propos d’une observation.  

BROUQUET J., POUMIER-CHABANIER C., EYRAUD J.P., MICHEL A., PETER J. et BAUDET J.H.

Revue médicale du Limousin, 1983, 14, 1, 7-9.

Le diagnostic d’anomalie morphologique du placenta reste difficile à porter au cours de la grossesse en l’état actuel des moyens d’investigation obstétricaux.  Il pourrait pourtant être évoqué devant certains tableaux cliniques où la discordance des signes et l’inefficacité du traitement ne trouvent aucune explication satisfaisante.

La survenue au cours de la même _grossesse de métrorragies du premier trimestre et de contractions utérines difficiles à contrôler pendant le second et le troisième trimestre peut y faire penser.

Les hémorragies urgentes en gynécologie.

BAUDET J.H., PETER J. et COLLET D.

Encyclopédie Médico-Chirurgicale, Paris, Urgences, 24206 A 10, 7-1983.

Les hémorragies génitales représentent l’un des symptômes les plus courants en gynécologie-obstétrique.  Qu’elles soient abondantes et brutales, entraînant une spoliation sanguine rapidement constituée et retentissant sur l’état général, ou insidieuses et modérées, de telles hémorragies peuvent engager le pronostic vital à très court terme ou constituer la manifestation clinique initiale et principale d’une affection grave.  Le clinicien se doit de prendre en compte un tel symptôme et de le traiter avec efficacité et rapidité après une enquète diagnostique rigoureuse.

Cette étude comporte deux grands volets:

– les hémorragies génitales liées à la grossesse (et nous nous limiterons aux hémorragies du premier trimestre de la gestation, celle-ci pouvant être connue ou méconnue);

– les hémorragies génitales non gravidiques.

Conduite à tenir devant une leucorrhée de la femme jeune.  

BAUDET J.H., PETER J., EYRAUD J.P., RENAUDIE J. et MARCOU A.P.

Der Informierte Arzt, 1983, 4, 5, 67-74.

Faut-il traiter la ménopause?

BAUDET J.H., BROUQUET J., COMBELLES J.L., PELTIER J.P.,

PETER J. et POULHES J.

Der Informierte Arzt, 1983, 4, 7, 66-70.

Mise au point sur les dysovulations.

PETER J., GUTTILLA E., ELCHAM J. et BAUDET J.H.

Gazette médicale de France, 1984, 91, 18, 38-40.

Programmer  l’accouchement:  une   hérésie?

BOISSELIER Ph.,  PETER  J.  et  GUTTILLA  E.

Panorama du  Médecin.  Lundi 27 Octobre 1986, 2403, 31-32.

Courrier.  Le diabète gestationnel.

PETER J., MULTON A. et SERY G.A.

Gazette médicale de France, 1986, 93, 37, 26.

Calendrier des examens complémentaires de la grossesse normale.

PETER J.,  BOISSELIER  Ph.  et  GUTTILLA  E.

Panorama du médecin.  Mardi 25 Novembre 1986, 2423, 26-27.

Hirsutisme idiopathique.

PETER J.,  BOISSELIER  Ph.  et  GUTTILLA  E.

Panorama du Médecin.  Mercredi 3 Décembre 1986, 2429, 24.

Le dépistage clinique et radiographique du cancer du sein doit être systématique chez les femmes à risque.

PETER J., BOISSELIER Ph. et GUTTILLA E.

Panorama du Médecin.  Vendredi 23 janvier 1987, 2456, 17-18.

La prolactine.

PETER J. , BOISSELIER Ph. et GUTTILLA E.

Panorama du Médecin.  Lundi 26 janvier 1987, 2457, 22-23.

Le diabète gestationnel.

PETER J., CHEMIN N., VINCENT G. et BAUDET J.-H.

Rev. fr.  Gynécol.  Obstet. 1987, 82, 6, 435-437.

À la suite de la revue d’une littérature trop souvent discordante, les auteurs tentent de définir une attitude cohérente face au diabète gestationnel.  Se définissant comme un état de type diabétique apparaissant pendant la grossesse, ce dernier devait être recherché chez toutes les femmes enceintes à l’aide du screening test de O’Sullivan effectué entre la vingt-sixième et la trentième semaine d’aménorrhée.  Le diagnostic de diabète ne sera affirmé que par une épreuve d’hyperglycémie provoquée par voie orale.

L’incontinence urinaire d’effort et le chirurgien.

PETER J.

Gazette médicale de France, 1987, 94, 18, 15.

Incontinence urinaire opérée.

PETER J., BOISSELIER Ph., NEULAT M. et GUTTILLA E.

Gazette médicale de France, 1987, 94, 18, 17-18.

Les principes de l’examen urodynamique.

BOISSELIER Ph., PETER J., NEULAT M. et GUTTILLA E.

Gazette médicale de France, 1987, 94, 18, 21-22.

L’examen cytobactériologique des urines: de pratique courante mais trop souvent ininterprétable.

PAUTE M.C., PAUTE J. et PETER J.

Panorama du médecin, vendredi 20 février 1987, 2476, 20.

Les étiologies des hyperprolactinémies sont dominées par les causes tumorales, au premier rang desquelles l’adénome hypophysaire.

PETER J., BOISSELIER Ph. et GUTTILLA E.

Panorama du médecin, jeudi 5 mars 1987, 2485, 19-20.

La conséquence essentielle de l’insuffisance lutéale est la perte du pouvoir antioestrogène de la progestérone.

PETER J., BOISSELIER Ph. et GUTTILLA E.

Panorama du médecin,  vendredi  6  mars  1987,  2486,  24-26.

La progestérone naturelle est aussi et surtout une antihormone.

PETER J.,  BOISSELIER  Ph.  et  GUTTILLA  J.-Ch.

Panorama du médecin,  mercredi  20  mai  1987,  2536,  34-35.

Les états d’hyperandrogénie féminine.

PETER J., BOISSELIER Ph. et GUTTILLA E.

Gazette médicale de France, 1987, 94, 8, 47-53.

Parmi les étiologies ovariennes des aménorrhées, la ménopause est la plus fréquente.

BOISSELIER Ph.,  PETER  J.  et  GUTTILLA  J.-Ch.

Panorama du médecin,  vendredi  2  octobre  1987,  2600,  17.

Diagnostic étiologique des aménorrhées: l’examen clinique et l’interrogatoire suffisent dans la plupart des cas à l’établir.

BOISSELIER Ph., PETER J. et GUTTILLA J.-Ch.

Panorama du médecin, vendredi 9 octobre 1987, 2605, 16.

La 6-déhydro-rétroprogestérone n’a pas d’effet nocif chez 1 femme enceinte.

PETER J., BOISSELIER Ph. et GUTTILLA J.-Ch.

Panorama du médecin lundi 16 novembre 1987, 2630 40.

Les indications des norstéroïdes se limitent aux mastodynies rebelles et aux métrorragies urgentes.

PETER J., BOISSELIER Ph. et GUTTILLA J.-Ch.

Panorama du médecin, mardi 17 novembre 1987, 2631, 23-24.

Technique: l’hysteréctomie vaginale de l’utérus non prolabé.  Pour une réhabilitation.

PETER J., BOISSELIER Ph. et  GUTTILLA E.

Journal de Gynécologie Obstétrique et biologie de la reproduction, 1987, 16, 925-934.

Les principaux temps opératoires de l’hystérectomie vaginale sur un utérus non prolabé sont globalement les mêmes que ceux d’une hystérectomie vaginale pour prolapsus; décollement vésico-utérin, ouverture du Douglas, section des ligaments utéro-sacrés, ouverture du cul de sac vésico-utérin, section des ligaments cardinaux, extériorisation du fond utérin, section des cornes utérines et péritonisation. Cependant, à chaque temps, de nombreux détails diffèrent. Le respect scrupuleux de cette somme de modifications rend aisé l’ablation d’un utérus non mobile ou nettement augmenté de volume. Les avantages décisifs de cette technique, malheureusement insuffisamment répandue en France, doivent la faire préférer à l’abord abdominal chaque fois que cela est possible, c’est-à-dire dans une grande majorité d’indications.

Le climat estroprogestatif d’une pilule dépend de l’importance respective de ses deux constituants.

PETER J., BOISSELIER Ph. et GUTTILLA J.-Ch.

Panorama du Médecin, lundi 14 mars 1988, 2708, 31-33.

Il faut essayer d’adapter le climat hormonal de la pilule à celui de la femme à qui l’on s’adresse.

PETER J., BOISSELIER Ph. et GUTTILLA J-Ch.

Panorama du Médecin, vendredi 18 mars 1988, 2712, 28-29.

Menace d’accouchement prématuré et bêtamimétiques.

PETER J. et TROUSLARD D.

Concours médical, 1988, 110, 25, 2153-21,57.

Is it dangerous to induce the labour systematically.

BOISSELIER Ph. et PETER J.

Book of Abstracts, Third Meeting of European Association ofl,, Gynaecologists and Obstetricians, Nijmegen-the Netherlands, june 15-19, 1988, P16.

In Sainte-Anne’s Hospital in Châtellerault (France) we have been following a policy of systematic induction of labour for four years, which is put into practice when the women reaches the middle of the 9th month, when the cervix is ripe and when there are no contre-indications.  Since 1986 the dates of each pregnancy are recorded on a computer.

Here are the results of the last two years (1986 and 1987).

Out of 1444 births (except twins), 1323 have come into labour (91,62%). 548 (4l%) occurred spontaneously, 672 (51%) were induced systematically and 103 (8%) were induced for health reasons.  The way of induction is membrane rupture and ocytocic induction of labour (SIL) and 392 (69%) of the group  who experienced a spontaneous onset of labour (SOL) had epidural anaesthesia.

Although the groups are not chosen at random, it is possible to compare them in order to know whether the induction of labour had inereased morbidity or not.

There is no statistical difference (between the two groups) for age, parity and length of gestation.

The high percentage of SIL has made a new organization of the service possible which has made emergency deliveries and deliveries « in the car » disappear.  The rate of cesarean section is not higher and the fetal distress is lower during the labour and after the birth in the SIL group.  We believe that systematic induction of labour reduces risks and does not therefore jeopardize the condition of women and the babies.

L’hysterectomie vaginale de l’utérus non prolabé. Pour une réhabilitation.

PETER J., BOISSELIER Ph. et GUTTILLA E.

Journal de chirurgie (Paris), 1989, 126, N°2, 114-121.

Connaître l’effet de certains produits sur le fonctionnement du bas appareil urinaire.

PETER J. et ELA BOULA T.

Panorama du Médecin, jeudi 28 septembre 1989, 3027, 23-24.

L’amniocentèse.

PETER J.

Le journal du jeune praticien, 1989, 166, 21-25

Bilan d’une politique de déclenchement du travail. 

BOISSELIER Ph. et PETER J.

Rev. fr. Gynécol. Obstét., 1990, 85, 3, 152-156.

En 1986 et 1987, sur 1 323 patientes qui sont entrées en travail à la Clinique Sainte-Anne, 672 (50,8 p. cent) ont été déclenchées sans raison pathologique dans le cadre d’une programmation du travail.  La technique utilisée est l’association rupture des membranes et ocytociques. 85 p. cent ont bénéficié d’une anesthésie péridurale.  Les comparaisons faites entre le groupe des accouchements programmés et des mises en travail spontanées ne montrent pas de différence pour les termes et les poids de naissance.  La durée du travail est plus longue d’une heure en moyenne dans le groupe des accouchements programmés.  Dans ce groupe le pourcentage de césariennes est de 8,2 p. cent contre 9,12 p. cent (NS).  Aucun enfant né après programmation n’a eu besoin de réanimation et un seul a été transféré en milieu pédiatrique, pour infection.

Diabète gestationnel. dépistage par le test de O’Sullivan.

PETER J.

Le journal du jeune praticien, 1990, 194, 16-17

La programmation de l’accouchement.  Bilan de 5 annnées d’activité et 1752 déclenchements du travail.

BOISSELIER Ph., PETER J. et TROUSLARD D.

J. Gynécol.  Obstet.  Biol.  Reprod., 1991, 20, 1131-1140.

De janvier 1986 à juillet 1990 inclus, 3300 femmes ont accouché dont 1267 ont bénéficié d’une programmation du travail en dehors de toute pathologie et 241 ont été déclenchées en raison d’une pathologie.  Notre attitude est de proposer systématiquement à chaque parturiente une programmation de son accouchement dès qu’elle a atteint le milieu de la 39ème semaine d’aménorrhée, que son terme est certain et que les conditions cervicales sont favorables.

Le déclenchement est effectué par la pose d’une perfusion de Syntocinon®  à la  seringue électrique  et  par  une  rupture  précoce ,

des membranes.  Si une anesthésie péridurale est prévue, celle-ci est pratiquée dans la première heure du déclenchement.

Cette politique n’induit pas de naissance prématurée (terme moyen=39,73), pas de travail trop long (durée totale du travail moyenne=5,68heures, 7 heures pour les primipares), n’utilise que 1 UI par heure d’ocytocine en moyenne.

Dans le groupe des accouchements programmés, le taux de césariennes (6,35%) est inférieur à celui des mises en travail spontanées, avec une proportion plus faible de césariennes pour souffrance foetale aiguë.

Cinq enfants ont été transférés en pédiatrie, dont un après une souffrance foetale majeure à 9 cm et qui est décédé 48 heures après. 

Notre expérience montre qu’il est possible d’avoir une politique de programmation du travail en améliorant le confort de la parturiente et la surveillance de l’accouchement.  L’organisation de la salle de travail et de la disponibilité du personnel médical sont facilités.

Prise en considération de la nutation et de la contre-nutation en gymnastique pré-partum.

DEMAMER B., PETER J.

Ann.Kinésithér., 1994, 21, 4, 217-222

Avantages et inconvénients des déclenchements sans indication médicale : le point de vue de l’obstétricien en pratique privée.

PETER J. 

Journal de Gynécologie Obstétrique et biologie de la reproduction, 1995, 24, supplément 1, 78-88.

Les techniques du diagnostic anténatal.

PETER J.

Intermed 59, 1995, 1, 6-8.

L’éducation périnéale pré-partum.

DELAMER B, PETER J.

Intermed 59, 1995,1, 13-15.

Du bon usage des examens complémentaires devant des métrorragies de la ménopause.

PETER J.

Médicalement Vôtre. 1999, 1, 7-9.

Le périnée dans tous ses états.

VANDEPLASSCHE M., PETER J.

Médicalement Vôtre. 1999, 1, 12-13.

L’arrivée du TVT.

BRUNSCHVICG O., PEILLERON B., PETER J.

Médicalement Vôtre. 1999, 2, 8-9.

L’oncoplastie : une nouvelle spécialité?

PETER J.

Médicalement Vôtre. 1999,2, 6-7.

Echographies du premier trimestre : pour quoi faire?

PETER J.

Médicalement Vôtre. 2000, 3, 10-11.

La contraception d’urgence ou du lendemain.

PETER J.

Médicalement Vôtre. 2000, 12-13

L’Hystéroscopie : voyage au centre de l’utérus

PETER J.

Avenirs de femmes, 2002, N°11, 4-5.

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